بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ
Notre dépendance quasi pathologique aux smartphones confine au Shirk.
En tout cas elle nous distrait de Sa présence.
Elle nous enferme dans une bulle d'individualisme qui altère et dégrade les liens familiaux.
Entretenant nos passions, elle nous soumet à la tentation permanente de contenus douteux, à l'ostentation et à la médisance via les réseaux sociaux.
Le compte de réseau social n'étant jamais qu'un autel élevé à sa propre adoration, où l'on se flatte du regard des autres, de leurs likes, de leurs commentaires ; où l'on se complaît à exister, à donner des avis que personne ne demande : au lieu d'éteindre l'égo, il l'exalte.
Soyons vigilants : astreignons-nous parfois à nous détacher de ces appareils et de leurs contenus diaboliques, dans des espèces de retraites primitives qui nous permettront de nous éveiller à nouveau au monde sensible, à la nature, à l'autre...
Car le retour au Créateur passe par la contemplation de Sa création, où sont les signes évidents de Sa présence.
Et par le sevrage des smartphones (et des passions humaines qu'ils véhiculent), et le détachement du Moi.
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