بسم الله الرحمن الرحيم
On me demande souvent quel Madhhab ou quel courant je suis.
Comme si la réponse était capitale.
Comme si le fait que je puisse être rangé dans une case était déterminant.
Comme si la fragmentation du Dîn en plusieurs groupes était devenue LA norme à laquelle il fallait obligatoirement se conformer.
Comme si même c'était devenu une bonne chose.
Je reconnais volontiers qu'il y a dans les trois premières générations un exemple à suivre, mais je ne me sens pas salafiste.
J'admets la nécessité de l'Ihsan, et que l'éducation spirituelle fait partie intégrante de la religion (et même qu'elle en est l'étape ultime) mais je ne me sens pas soufi.
S'enfermer dans un courant est exclusif et prive de la richesse qu'on peut trouver ailleurs.
Il y a du bon partout, que ce soit chez les wahhabo-salafistes ou les soufis :
Les premiers m'ont appris la rigueur.
Les seconds m'ont appris la politesse, le bon comportement par la réforme et la purification de l'âme et du cœur, et surtout la douceur.
J'ai été sensibilisé à l'importance de la science dans une mosquée Habash.
Je ne rejette rien ni personne.
Je suis juste du nombre des musulmans.
Quiconque a prononcé la double Shahada est mon frère ou ma sœur en Islam, sans discrimination.
Le reste n'est que détails, et ALLAH ﷻ nous informera de ce sur quoi nous divergions.
Qu'IL nous guide.
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