بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ
Le nouveau dieu de l'homme moderne, cartésien et sceptique, c'est la science.
Car l'homme est ainsi fait qu'il lui faut toujours se raccrocher à quelque-chose - alors il se raccroche à ce qu'il peut, à ce qu'il a.
Et l'homme voilé d'ALLAH ﷻ se raccroche obstinément aux quelques certitudes scientifiques qui constituent la maigre connaissance de l'humanité, et qui sont autant de bornes, de limites qu'il assigne à sa vision de l'univers.
Et de rejeter avec suffisance tout ce qui n'est pas couvert par ce cadre restreint, s'enfermant spirituellement dans un monde d'équations et de logique pure.
Et d'invoquer la science à tout propos, comme vérité exclusive et absolue - et qu'importe l'immense champ de la Connaissance universelle qu'elle ne couvre pas.
Il se raccroche aveuglément à ce qu'il sait ou croit savoir, à ce qu'il tient pour acquis, et rejette catégoriquement le reste - un peu comme ce soldat japonais sur une île du Pacifique qui, des décennies après l'armistice, refusait de rendre les armes, cramponné à sa certitude que son pays était toujours en guerre.
Refusant la vraie foi, au nom d'une croyance orgueilleuse dans un savoir qu'il pense lui être propre.
Or, ce qu'il ignore, c'est que ce savoir ne provient en rien de son effort personnel - quand bien même il aurait passé des siècles en recherches et en tâtonnements divers avant de se le voir confier très parcimonieusement.
Car c'est ALLAH ﷻ qui dispense à l'homme Sa Propre Connaissance, au compte-gouttes, selon Son Bon Vouloir, comme il le rappelle dans le Verset du Trône :
وَلَا يُحِيطُونَ بِشَىْءٍ مِّنْ عِلْمِهِۦٓ إِلَّا بِمَا شَآءَ
Et de Sa Science ils n'embrassent que ce qu'Il veut.
Et le péché de l'homme qui ne jure que par la science, en plus de sa mécréance, c'est bien de s'attribuer, par orgueil, un bien dans lequel il n'a aucune part.
Un peu comme Iblis attribuant à ALLAH ﷻ son propre péché quand, refusant de se prosterner devant Adam (عليه السلام), il reprochait à son Créateur de l'obliger à s'humilier devant une créature qu'il jugeait inférieure.
Ainsi, l'homme qui ne jure que par la science s'adore-t-il d'autant plus ridiculement, qu'il s'enfle d'orgueil pour un attribut qui n'est pas sien.
Un peu comme un jardinier s'enorgueillissant au volant de la Rolls de son maître.
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