Rester un disciple est une Grâce
- Stéphane Abdallah ILTIS
- 10 mai 2020
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بِسْمِ اللهِ الرَّحْمٰنِ الرَّحِيْمِ

Mon Shaykh est là pour pointer mes défauts.
Pour m'élever toujours plus haut, en me laissant toujours plusieurs marches en dessous de lui.
Le jour où mon Shaykh cesse d'être exigeant avec moi, le jour où il me voit parfait, c'est mon ego qui prend le dessus.
Quel que soit mon Maqam, mon Shaykh est le géant qui me renvoie à mon insuffisance, à ma petitesse, à mon imperfection dans l'absolu.
Il est le garant de mon humilité, et je ne dois cesser de voir en lui mon maître, à tous les sens du terme : celui qui m'éduque, et celui qui me domine.
Lui-même étant préservé de l'orgueil, par la même relation de disciple à maître qu'il entretient avec son propre Shaykh.
Ainsi de Shaykh en Shaykh, jusqu'à Sayyidina Muhammad ﷺ qui était l'humble disciple de Sayyidina Jibril (عليه السلام).
Lui-même humble serviteur du Très-Haut.
Car il n'y a finalement que LUI qui n'a pas de maître et ne saurait en avoir.
Il est Le Maître des maîtres - Le Maître Absolu.
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